Les 12 incontournables pour une diversification alimentaire réussie

Accueil / Mes conseils et astuces / 4/6 mois / Les 12 incontournables pour une diversification alimentaire réussie
Les 12 incontournables pour une diversification alimentaire réussie

Les 12 incontournables pour une diversification alimentaire réussie

Vous allez bientôt introduire des aliments autres que le lait dans l’alimentation de votre bébé et vous êtes un peu perdu sur ce qu’il faut faire ? Pas d’inquiétudes, voici toutes les règles clés à connaître pour une diversification réussie ! 

1. Démarrer entre 4 et 6 mois, lorsque bébé est prêt 

La diversification alimentaire peut débuter dès 4 mois révolus et ne doit pas être reculée au-delà de 6 mois, car le lait seul ne suffit plus à couvrir les besoins nutritionnels de bébé après cet âge. Consultez notre article pour connaître les signes qui indiquent que votre bébé est prêt : La diversification alimentaire : tout savoir pour bien démarrer.

2. Le lait maternel ou infantile reste une priorité

A partir de 6 mois, le lait n’est certes plus suffisant pour couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels de bébé mais il doit garder une place prépondérante dans son alimentation et ce, jusqu’à ses 3 ans ! Pour savoir quel lait choisir à quel âge, allez jeter un œil à cet article.

3. Des fruits et légumes tous les jours

Il est courant de commencer par les légumes pour favoriser leur acceptation future. L’idéal est de varier les légumes et fruits chaque jour. Une astuce pratique consiste à consulter le calendrier des fruits et légumes de saison par mois, afin de vérifier si tous ont été introduits un par un au cours de la saison. Pour cela, vous pouvez consulter : Calendrier des saisons des fruits et légumes.  Pour les quantités, commencez par proposer quelques cuillères à café, puis augmentez progressivement selon l’appétit, sans jamais forcer.

 4. Introduire progressivement toutes les familles d’aliments y compris les allergènes 

Les dernières recommandations indiquent que tous les aliments, y compris les allergènes, peuvent être introduits dès le début de la diversification, entre 4 et 6 mois révolus (ni avant, ni après). Il n’est plus recommandé de retarder l’introduction des allergènes majeurs. Les introduire tôt pourrait même réduire le risque d’allergies futures, à condition de les donner régulièrement par la suite. Pour en savoir plus, consultez nos articles : Les aliments à introduire pendant la diversification alimentaire et Allergies alimentaires : les plus connues, quand et comment les introduire ?.
Vous n’avez plus besoin d’attendre non plus pour proposer les légumes secs à votre enfant dès le début de la diversification. Il est juste nécessaire de bien les cuire et de bien les mixer, car ainsi les fibres sont cassées et donc plus facile à digérer pour votre bébé. Pour vous aider à les introduire, c’est par ici !

 

5. Tarder le plus possible pour les aliments sucrés, frits, panés et salés 

Gâteaux secs industriels, cakes industriels, bonbons, sodas, cordons bleus, bâtonnets de poisson panés, chips, etc… Tous ces aliments sont à introduire le plus tardivement possible et le moins possible.  Pour rappel, on évite aussi de saler les préparations maison et les petits pots du commerce avant 1 an au moins. Entre 1 et 3 ans, limitez la consommation de produits salés ! Et pour le dessert de bébé, on préfère un fruit ou une compote sans sucre ajouté.
Pour en savoir plus, consultez nos article : Les dangers des produits gras, sucrés et salés pour l’enfant et le sel et bébé.

6. Ajouter systématiquement une matière grasse crue dans son assiette 

Les enfants de moins de 3 ans ont des besoins importants en lipides (matières grasses) pour assurer leur bon développement. Ces lipides sont en grande partie apportés par le lait maternel ou infantile, mais doivent aussi être apportés par l’alimentation dès le début de la diversification. L’idéal est d’ajouter de l’huile de colza, de noix, ou d’olive crue, à froid (c’est-à-dire après cuisson) dans les préparations maison mais aussi dans les petits pots du commerce ! Vous pouvez aussi alterner de temps en temps en remplaçant l’huile par une noisette de beurre ou de la crème fraîche. Notre outil
Et pour en savoir plus, consultez notre article : Du bon gras pour bébé !

7. Introduire de nouvelles textures dès que possible

Environ 2 mois après le début de la diversification, passer progressivement à des purées ou compotes plus épaisses vers de l’écrasé (et non plus mixé). Puis vers l’âge de 9 mois, vous pourrez les proposer en petits morceaux mous. Cela stimule l’apprentissage de la mastication et l’acceptation ultérieure des aliments solides. Pour en savoir plus sur les évolutions des textures, consultez notre outil ici !

8. Respecter les bonnes quantités de viande, poisson et oeuf 

Pendant la diversification alimentaire, il est courant de donner trop de protéines animales, comme la viande. Cependant, il ne faut pas en abuser, de petites quantités suffisent. Pour changer de la viande, Essayez de proposer 2 fois par semaine du poisson à bébé, dont un poisson gras : sardine, maquereau, saumon, hareng… Les petits poissons en conserve sont très économiques et très pratiques à mixer dans sa purée ! L’œuf, c’est pareil ! Il est économique et très facile à mixer au début !.
Pour vous aider à déterminer les bonnes doses, voici un outil très pratique.

9. Privilégier le pain, les pâtes et le riz complet ou semi-complet

Lorsque les céréales sont complètes, elles offrent une plus grande richesse en vitamines, minéraux et fibres. Contrairement à ce que l’on entend parfois, il est tout à fait possible de commencer à proposer des céréales complètes à un bébé dès le début de la diversification (vers 4 à 6 mois), en fonction de sa tolérance digestive. Au début, vous pouvez les introduire par exemple sous forme de céréales infantiles vendues en rayon bébé, ajoutées dans le biberon le matin ou le soir, à raison d’1 à 2 cuillères à café. Par la suite, vous pourrez varier en proposant d’autres céréales (riz, avoine, blé, quinoa, quignon de pain, etc..) bien cuites et mixées, mélangées à une purée de légumes, en commençant par de petites quantités. Pour en savoir plus sur la différence entre céréales et céréales infantiles, consultez notre article : Les céréales et les céréales infantiles et pour plus de conseils, c’est par ici !
Si votre enfant ou vous-même avez eu l’habitude de consommer des céréales raffinées, il est possible alors d’être éventuellement surpris par la texture et le goût des céréales complètes. Dans ce cas, il faut simplement continuer à en manger régulièrement. Petit à petit, vous apprendrez à les apprécier, l’appréciation des aliments est liée à leur consommation fréquente.

10 . Laisser bébé choisir la quantité qu’il veut manger

Comme bébé est le mieux placé pour connaître ses besoins, il est important de le laisser décider lui-même de la quantité qu’il souhaite manger dans son assiette. Cela veut aussi dire que bébé peut décider de ne pas manger du tout à un repas. Dans ce cas, il ne faut pas le forcer, il sera d’autant plus difficile à table sinon. Continuez à présenter une prochaine fois, même en mini portions les aliments refusés. Pour en savoir plus, consultez notre article : Quelle quantité d’aliments donner à mon bébé pendant la diversification ?

11. Privilégier les cuissons douces, vapeur

La cuisson détruit une partie des vitamines contenues dans les aliments. Du coup, la cuisson à la vapeur est idéale car elle permet de conserver un maximum de vitamines et minéraux. Si vous n’avez pas d’autocuiseur ou si vous n’avez plus de place dans votre panier vapeur, la cuisson à l’étouffée est parfaite aussi ! Cela permet de cuire aussi sans eau et sans trop de perte de vitamines et minéraux. Il existe d’autres cuisson à basse température qui peuvent être une bonne alternative pour cuisiner vos plats. Pour en savoir plus, consultez notre article : Quels modes de cuisson privilégier pour votre enfant ?

12. Prendre le repas sans écran

Devant un écran, l’enfant ne fait pas attention aux aliments dans son assiette, ni à la quantité qu’il mange. Tandis que à table, avec vous, il sera plus attentif à l’aspect et aux goûts des aliments. Profitez-en pour discuter avec lui et lui présenter les aliments qui se trouvent à table.  Pour en savoir plus, consultez notre article : 5 astuces pour des repas sereins sans écran.

 

Imprimer cet article Imprimer cet article

Découvrir d’autres articles

Rejoignez-nous
…….Inscription…….

Vous êtes enceinte ou vous avez un enfant de moins de 3 ans ?

Vous avez un petit budget ?

Malin pour bien grandir