Quelles viandes proposer à bébé ? Et lesquelles éviter ?

Le rôle de la viande dans la croissance de bébé

La viande fait partie des principales sources de protéines pour bébé. Elle apporte aussi du fer, du zinc et des vitamines importantes pour bien grandir. Introduite en douceur dès le début de la diversification alimentaire, elle aide à compléter les apports en fer important en particulier chez les bébés allaités exclusivement pendant plusieurs mois. elle aide à éviter les carences, en particulier chez les bébés allaités exclusivement pendant plusieurs mois.

L’introduction des viandes doit être progressive, avec des viandes bien cuites et adaptées à la capacité de déglutition et de mastication de bébé. Pour savoir les quantités recommandées, les règles de cuisson et les textures à privilégier selon l’âge de ton enfant, découvrez nos articles dédiés : les quantités de viandes par âge et les modes cuissons des viandes. 

 

Privilégier les viandes blanches

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande de privilégier les viandes blanches comme la volaille : poulet (blanc, cuisse), dinde (escalope, filet) car de nombreuses études ont montré qu’une consommation élevée de viande rouge est associée à un risque accru de certains cancers à l’âge adulte notamment en ce qui concerne le cancer colorectal, du pancréas et de la prostate.

Même si ces risques concernent surtout les adultes, l’idée en nutrition infantile est de limiter l’exposition précoce à des aliments qui pourraient entrainer plus tard des problèmes pour la santé globale et d’instaurer des habitudes alimentaires saines.

 

Quels sont les avantages de la volaille pour bébé ?

• La volaille contient moins d’acides gras saturés, ce qui est meilleur pour la santé cardiovasculaire, même dès le plus jeune âge.
• La texture de la volaille est plus tendre (surtout le blanc de poulet ou de dinde), ce qui la rend plus facile à mixer ou à écraser en purée pour les tout-petits.
• La volaille, comme le poulet ou la dinde, est une très bonne source de protéines, essentielles pour aider bébé à bien grandir. Ces protéines servent à faire grandir ses muscles, ses os et ses organes, mais aussi à fabriquer ce dont son corps a besoin pour bien fonctionner au quotidien. Elles participent aussi au bon développement de ses défenses naturelles, encore en construction à cet âge.
• À partir de 6 mois, bébé a besoin de plus de fer, car les réserves qu’il avait à la naissance commencent à baisser. La bonne nouvelle, c’est que la volaille contient un fer facile à absorber par son petit corps. Pour en savoir plus sur le fer, rendez-vous sur cet article : Tout savoir sur le fer
• Elle apporte aussi plein d’autres petites choses utiles pour la santé de bébé : de la vitamine B12, qui aide son cerveau et ses nerfs à bien fonctionner, de la vitamine B6, pour transformer les aliments en énergie, du zinc, qui aide à lutter contre les microbes et à bien cicatriser, et du phosphore, important pour rendre les os et les dents plus solides.
• En plus de ses atouts nutritionnels, la volaille est souvent plus abordable que d’autres types de viandes, comme le bœuf ou l’agneau. Cela en fait une option intéressante pour les familles qui veulent offrir à leur bébé des repas riches en protéines sans trop dépenser. On trouve facilement des morceaux adaptés à petit prix (comme les filets ou les cuisses), et même en petite quantité, ils suffisent à composer plusieurs repas pour bébé. Un bon compromis entre qualité, quantité et budget !

 

Varier les types de viandes

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) conseille aussi de varier les types de viandes pour diversifier les apports nutritionnels et familiariser bébé avec différents goûts et textures tout en privilégiant les viandes maigres, mieux adaptées à ses besoins nutritionnels.

Une autre solution pourrait être de demander au boucher de retirer la partie grasse de la viande ou le faire vous-même à la maison.

 

A éviter 

En revanche, il faut éviter les charcuteries (rosette, saucisson,…) et viandes transformées (cordon bleu, nuggets,…) souvent trop riches en sel, en gras saturés et en additifs (notamment les nitrites). Elles ne sont pas adaptées à l’alimentation des tout-petits jusqu’à 3 ans et sont à éviter même chez les adultes.

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