Iode : les besoins de la femme enceinte
On entend assez peu parler des besoins en iode chez la femme enceinte. Est-ce parce que cet oligo-élément n’est pas indispensable pendant la grossesse ? Ou parce que les besoins n’augmentent pas ? Quelles peuvent être les conséquences d’une carence en iode ? Que faut-il faire à ce sujet ?
L’iode, un oligo-élément essentiel surtout pendant la grossesse et l’allaitement
L’iode est un oligo-élément indispensable dont les besoins augmentent de la naissance (80 µg/jour) jusqu’à l’âge adulte (150 µg/jour). Et les moments pendant lesquels une personne en a le plus besoin sont la grossesse et l’allaitement ! La femme a alors besoin de 200 µg/jour d’iode. Il est donc indispensable de veiller à des apports suffisants pour permettre notamment une bonne production des hormones thyroïdiennes qui sont « essentielles pour la croissance et le développement du bébé et pour réguler le développement du cerveau et du système nerveux ».
C’est pourquoi l’idéal serait d’être plus vigilent chez les femmes enceintes, surtout chez :
- Les fumeuses,
- Celles ayant une alimentation restrictive (personne végétalienne par exemple),
- Les femmes ayant des grossesses rapprochées,
- Les futures mamans souffrant de nausées et vomissements répétés.
Veiller à manger des aliments riches en iode
Pour couvrir les besoins en iode de la femme enceinte, il suffit d’avoir une alimentation équilibrée, variée et de veiller à consommer régulièrement et en quantité raisonnable :
- Les poissons de mer, particulièrement les poissons gras comme le saumon ou le hareng, ainsi que les fruits de mer, sont d’importantes sources d’iode.
- Le jaune d’œuf cuit constitue une bonne source d’iode.
- Les produits laitiers sont également une source intéressante d’iode.
- Pour augmenter l’apport en iode, il est recommandé d’utiliser du sel de table iodé et de privilégier la préparation des repas à la maison, ce qui permet de contrôler la quantité de sel iodé utilisée de manière raisonnable.
Attention à la supplémentation en iode : une consommation excessive pendant la grossesse peut augmenter le risque d’hypothyroïdie, d’hyperthyroïdie ou de goitre chez le nouveau-né. Toute supplémentation doit être prescrite par un médecin.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article de l’ANSES.
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