Limiter les perturbateurs endocriniens
On entend de plus en plus de choses au sujet de ces perturbateurs endocriniens. Mais où se cachent-ils dans notre cuisine ? Faut-il changer nos habitudes ? Que peut-on utiliser ou pas ? On vous en dit plus dans cet article accompagné de sa fiche mémo!
Qu’est-ce que c’est ?
L’ANSES précise que « Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques ou naturelles capables d’interférer avec notre système hormonal, entraînant des effets délétères. ». Ces substances pénètrent dans l’organisme en mangeant, en respirant ou par contact avec la peau. Ce sont le cas par exemple des pesticides. En déréglant notre système hormonal, ces composés vont entraîner des effets négatifs sur la santé, jouant un rôle dans l’apparition de nombreuses maladies. Durant la grossesse, la petite enfance ou encore durant la puberté, l’organisme humain est particulièrement sensible aux perturbateurs endocriniens.
Comment les éviter ?
Les perturbateurs endocriniens sont présents partout, et il est impossible de tous les éliminer. Cependant, quelques gestes au quotidien peuvent réduire significativement notre exposition, notamment en adaptant notre alimentation et en choisissant soigneusement les produits du quotidien. Voici comment:
1. Côté cuisine
Dans l’idéal, tentez :
– De remplacer le film étirable par une cloche lorsque vous chauffez des aliments au micro-ondes,
– De transvaser les plats du commerce vendus dans des emballages en plastique (type plats achetés au rayon « traiteur ») dans une assiette ou un plat avant de les réchauffer, car ils contiennent différents perturbateurs endocriniens qui migrent dans les aliments plus facilement avec l’augmentation de température (même s’il est dit « adapté au micro-ondes »). . La consommation de ces plats est par ailleurs à limiter. Éviter également de mettre un reste de repas encore chaud dans un récipient en plastique.
– De la même façon, privilégiez les biberons en verre, et si vous avez des biberons en plastique, ne les réchauffez pas directement pour éviter la migration du plastique dans le lait.
– Les migrations étant favorisées par le temps. Evitez donc de conserver vos restes dans des récipients en plastique. Utilisez plutôt un tupperware en verre ou vous pouvez réutiliser des bocaux, des pots de confiture, des bouteilles en verre, etc.
– Évitez les ustensiles en plastique (louches, pelles à tarte, fouets…) et la vaisselle en plastique (assiette, verre, couverts et boite à goûter des enfants…), les moules à tarte/gâteau en silicone, ainsi que les poêles, casseroles ou moules métalliques au revêtement anti-adhésif type Teflon (PTFE). Ces matériaux peuvent contenir des substances toxiques non réglementées, comme les PFAS, PFOA ou PFOS. Privilégiez le verre, la céramique, la fonte ou l’inox.
2. Côté aliments
Si possible, essayez de privilégier :
- Les légumes et fruits de saison, si possible issus de l’agriculture biologique.
- Pour les légumes et fruits non bio, retirer la peau peut diminuer la quantité de pesticides. Toutefois, rincer simplement à l’eau ne suffit pas à retirer la couche de résidus de pesticides.
- Privilégiez les produits sans emballage en plastique, préparez des petits-déjeuners et goûters maison, ou achetez en vrac.
Mais les perturbateurs endocriniens se cachent aussi dans nos cosmétiques, les produits d’hygiène, et autres produits du quotidien. Pour un récapitulatif synthétique téléchargez notre fiche mémo (2 pages), et pour plus d’infos, allez lire l’article de Mpedia.
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