L’allergie aux protéines de lait de vache

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L’allergie aux protéines de lait de vache

L’allergie aux protéines de vache chez bébé (APLV) : que faire et quel lait choisir ? 

L’allergie aux protéines du lait de vache est la première allergie alimentaire à apparaître chez l’enfant. Elle débute le plus souvent chez le nourrisson, dans les premiers mois de vie. A ne pas confondre avec l’intolérance au lactose qui n’est pas une allergie ! Mais quels sont les symptômes, quel lait convient à bébé dans ce cas là et quels sont ceux à éviter ? On vous en dit plus…

 

Qu’est-ce que l’APLV ?

L’allergie aux protéines de lait de vache est une allergie alimentaire qui touche surtout les nourrissons et les enfants de moins de 3 ans. Elle disparaît spontanément chez 80 % des nourrissons touchés, vers l’âge de 1 à 2 ans. C’est une réaction allergique de l’organisme lorsqu’il est exposé aux protéines contenues dans le lait de vache. Mais aussi, très souvent, à celles contenues dans le lait de chèvre, de brebis ou de jument. Ces protéines provoquent des réactions inflammatoires au niveau de la peau et de l’intestin.

 

Quels sont les symptômes ?

Cette allergie peut apparaître dès l’âge de trois semaines et jusqu’à l’âge de huit à dix mois. Elle se traduit par des rougeurs et des démangeaisons de la peau, ainsi que par des symptômes digestifs, (régurgitations, vomissements, diarrhées, constipation ou maux de ventre). Le bébé est souvent irritable. Si elle n’est pas traitée, une allergie aux protéines de lait de vache peut provoquer des lésions de l’intestin et diminuer l’absorption des aliments.

 

Quel lait convient à bébé en cas d’APLV ?

L’idéal est de reprendre l’allaitement maternel. Lorsque les symptômes apparaissent au moment du sevrage, et de le poursuivre le plus longtemps possible selon les possibilités maternelles.
Si l’enfant ne bénéficie pas de l’allaitement maternel, il faut remplacer le lait infantile qu’il reçoit, qu’il soit à base de lait de vache ou de lait de chèvre, par :

  • un hydrolysat extensif de protéines lactées bovines : Allernova AR®, Althera®, Nutramigen LGG®, Nutriben APLV®, Prégestimil®, Pepticate®,
  • ou un hydrolysat de protéines de riz : Modilac expert riz® 1er âge, 2e âge ou croissance, Modilac expert riz AR®, Novalac riz® (0 – 3 ans), Novalac riz AR,
  • ou, en cas d’APLV sévère, une préparation à base d’acides aminés : Amina®, Neocate®, Neocate Advance®, Puramino®.

Ces 3 types de lait sont vendus exclusivement en pharmacie.

 

Quels laits au contraire ne conviennent pas ?

Il faut éviter le lait de vache, les laitages et les fromages, et les produits pouvant contenir du lait ou du lactose. Il faut aussi exclure le lait de tous les mammifères car leur composition protéique étant proche des protéines de lait de vache, il existe un risque d’allergie croisée. En effet, il existe par exemple 80 % d’homologie (ou ressemblance) entre le lait de chèvre et le lait de vache. Attention aux laits infantiles à base d’isolat de soja, qui peuvent également donner lieu à une allergie croisée, surtout dans les allergies retardées.

Les laits HA sont destinés à la prévention de l’allergie mais pas au traitement de cette allergie.

Les « laits » (que l’on devrait appeler jus végétaux et non laits) à base de protéines végétales (amande, coco, riz, châtaigne, soja, etc.) vendus en rayon diététique ou sur internet et non en pharmacie ne sont pas recommandés chez le nourrisson et ne sont pas adaptés à la prise en charge de l’APLV.

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