La vitamine D : indispensable chez bébé ?
Le pédiatre a prescrit de la vitamine D ? Mais pourquoi en donner à bébé ? Est-elle indispensable et jusque quel âge en donner ? Comment s’assurer que votre bébé ne manque pas de vitamine D ? Et où en trouver dans l’alimentation ? On répond à toutes ces questions.
Une vitamine indispensable de la naissance… à 18 ans !
Oui, la vitamine D est essentielle à la croissance et au développement de votre enfant. En France, la supplémentation en vitamine D est recommandée dès les premiers jours de vie afin de prévenir le rachitisme, une maladie osseuse rare mais grave chez l’enfant. Les apports en vitamine D via l’alimentation sont généralement insuffisants, et l’exposition au soleil est insuffisante pour couvrir les besoins en vitamine D. C’est pourquoi la prise de vitamine D sous forme de supplément médicamenteux est systématique chez tous les enfants. En effet, les pédiatres prescrivent cette supplémentation jusqu’à la fin de la puberté (vers 18 ans).
Comment la donner ?
Chez les bébés, la vitamine D est prescrite par le médecin, à hauteur de 400 à 800 UI par jour, généralement sous forme de solution en gouttes à boire, que le bébé soit nourri au sein ou alimenté par du lait artificiel. Elle doit toujours être donnée en position semi-assise : tête fléchie, posée sur le bras. Bébé doit être bien réveillé. Placez la pipette contre l’intérieur de la joue et laissez bébé téter. S’il ne tête pas, administrer le produit lentement (goutte à goutte) pour lui laisser le temps d’avaler naturellement. Puis, n’allongez pas tout de suite votre bébé après lui avoir donné le médicament.
En cas de reflux gastro-œsophagien, le mieux est de diluer les gouttes dans un peu d’eau ou de lait et de l’administrer avec une tétine ou un biberon de faible volume.
Signes possibles que votre enfant manque de vitamine D ?
Certains signes peuvent vous alerter : si vous observez chez votre enfant une certaine faiblesse musculaire, s’il a souvent des crampes, s’il est fatigué, pas très endurant… N’hésitez pas dans ce cas-là à consulter le médecin de votre enfant.
Certains signes peuvent vous alerter : si vous observez chez votre enfant une certaine faiblesse musculaire, s’il a souvent des crampes, se plaint d’être fatigué… N’hésitez pas dans ce cas-là à consulter le médecin de votre enfant.
En parallèle, essayez le plus possible de favoriser l’exposition à la lumière naturelle ! Une petite demi-heure suffit pour avoir une synthèse suffisante de vitamine D au niveau de la peau. Veillez donc à ce que votre enfant ait de nombreuses occasions de jouer dans le jardin, aller se promener…Dans la limite d’une exposition raisonnable.
La vitamine D et le soleil
La majorité de la vitamine D (80 à 90 %) est synthétisée par notre corps grâce à l’exposition au soleil. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, cette exposition étant limitée, leur apport en vitamine D est donc insuffisant, d’où l’importance de la supplémentation. Avant l’âge d’un an, il est préférable de garder bébé à l’abri du soleil. Lors des sorties, assurez-vous qu’il reste à l’ombre sous un parasol, une visière de poussette ou un arbre. En grandissant, continuez d’éviter de l’exposer au soleil entre 12h et 16h, et réduisez au maximum son temps d’exposition, notamment entre mai et août.
Pour en savoir plus, consultez l’article : Protéger bébé de l’exposition au soleil.
Et la vitamine D dans l’alimentation ?
L’alimentation, quant à elle, apporte très peu de vitamine D naturellement (10 à 20%), d’où l’importance de supplémenter. La vitamine D se retrouve en bonne quantité dans le lait infantile du commerce (« préparations pour nourrissons »), dans les poissons gras (sardines, maquereau, saumon, hareng, morue), dans les produits laitiers enrichis en vitamine D (c’est indiqué sur l’emballage), et dans les œufs.
Gare au surdosage !
Chez les nourrissons, plusieurs cas de surdosage en vitamine D ont été enregistrés suite à la prise de compléments alimentaires. L’utilisation non contrôlée de compléments alimentaires contenant de la vitamine D peut entraîner un excès, avec des conséquences graves sur le cœur et les reins, ainsi que d’autres troubles tels que maux de tête, nausées, vomissements, perte de poids ou fatigue intense.
Pour prévenir ces risques, il est important de privilégier le supplément médicamenteux de vitamine D prescrit par le médecin de votre enfant. En effet, les médicaments garantissent une information claire en termes de doses, de précautions d’utilisation, ainsi sur les risques d’effets indésirables ou de surdosage.
Pour en savoir plus, consultez l’avis complémentaire (PDF) élaboré en concertation avec l’ANSM, les sociétés savantes de pédiatrie, le Collège national des sage-femmes et les Centres antipoison.
Pour en savoir plus, consultez l’article de nos partenaires pédiatres : Article sur la vitamine D.
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