Mon enfant refuse de la viande : faut-il s’inquiéter ? Que faire ?
Votre enfant refuse la viande, ou en mange très peu ? Rassurez-vous : ce n’est pas forcément un problème. Un bébé peut tout à fait bien grandir sans viande, à condition que son alimentation reste équilibrée, variée, et qu’elle couvre bien ses besoins en fer, protéines, vitamine B12 et acides gras essentiels. Pour cela, l’important est de connaître les bonnes alternatives à la viande, et de les intégrer progressivement dans l’alimentation de votre tout-petit. On vous explique tout.
Refus de la viande : les causes les plus fréquentes
Le refus de la viande chez les jeunes enfants est relativement fréquent, et peut s’expliquer par plusieurs raisons :
- Texture difficile à mâcher : La viande est parfois filandreuse ou sèche, ce qui peut rebuter un enfant encore en apprentissage de mastication.
- Goût ou odeur marquée : Certains types de viande, notamment rouge, ont une odeur ou un goût plus fort que d’autres aliments, peu attrayants pour un palais en développement.
- Phase d’opposition : Vers 18 mois à 3 ans, les enfants traversent une période où ils disent fréquemment « non ». Cela peut inclure le refus de certains aliments [1], sans raison particulière
Quelles alternatives ?
Voici les meilleures alternatives à intégrer dans les repas de votre enfant, pour garantir une alimentation variée et diversifiée, selon son âge :
Le poisson et l’œuf
Le poisson est une excellente alternative à la viande. Il apporte des protéines, du fer et pour certains poissons comme le saumon, le maquereau ou les sardines, des oméga-3. Pour en savoir plus sur quels poissons donner à son enfant et en quelles quantités, consultez notre article complet sur le poisson [2] ainsi que le tableau récapitulatif. [3]
Les œufs sont également très intéressants : riches en protéines, en fer et en vitamine B12, ils sont faciles à préparer et souvent mieux acceptés que la viande. Consultez notre article : comment introduire l’œuf dans l’alimentation [4] de son enfant.
Les produits laitiers
Les produits laitiers [5] sont très riche en protéines, ils peuvent remplacer de temps en temps le poisson et l’œuf, par exemple : un petit suisse, un yaourt ou 100g de fromage blanc est l’équivalence d’une portion de viande. Mais contrairement à la viande, leur quantité de fer est quasi nulle.
Les légumineuses
Pois chiches, pois cassés, haricots rouges… De temps en temps, les légumineuses permettent de remplacer la portion de poisson ou d’œuf si elles sont proposées avec une céréale (semoule, riz…). Côté quantité, plusieurs cuillères sont nécessaires en fonction de la tolérance digestive de bébé. À noter : pour une équivalence en protéines, il faut environ trois fois le grammage de la portion de viande, poisson ou œuf. Retrouvez notre outil ici [6]pour tout savoir sur leur introduction !
Les fruits et légumes riches en vitamine C
Poivron, chou-fleur, brocoli, patate douce, navet, chou de Bruxelles, pamplemousse, mandarine, fruits rouges, clémentine, kiwi… Ils sont intéressants à associer dans un repas avec du poisson, de l’œuf, ou des légumineuses, car ils favorisent l’absorption du fer [7].
Le lait de croissance, un allié si bébé n’est plus allaité
Si vous n’allaitez pas, le lait de croissance est recommandé à partir de 12 mois, et si possible jusqu’aux 3 ans de l’enfant pour éviter la carence en fer [7] ! Cliquez pour consulter notre article : Tout savoir sur les laits infantiles. [8].
Quand s’inquiéter ?
Si le refus de la viande s’accompagne de fatigue, pâleur, essoufflement, retard de développement, déficit d’attention, système immunitaire affaibli, irritabilité, perte de poids ou retard de croissance, cela peut indiquer une carence en fer. Il est alors important de consulter son médecin ou pédiatre.
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