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L’alimentation entre 6 et 12 mois

Quels changements dans son alimentation après 6 mois ?

Cela est désormais naturel pour bébé d’alterner entre le lait et les aliments solides. Mais il est loin d’avoir tout découvert et n’est pas encore prêt à manger comme vous. Bien qu’il puisse maintenant découvrir de nouveaux aliments, tester de nouvelles textures et avoir de plus en plus de repas solides, il a toujours besoin de beaucoup de lait (lait maternel ou préparation de suite). Alors comment faire évoluer les repas de bébé entre 6 et 12 mois ?

 Introduisez de nouveaux aliments 

Les dernières recommandations scientifiques (06/2020) en matière d’alimentation infantile précisent que tous les aliments peuvent maintenant être introduits dès le début de la diversification, c’est à dire dès 4/6 mois. Cependant, il reste d’usage de commencer par les légumes pour favoriser leur acceptation ultérieure. Alors si ce n’est pas déjà fait, il maintenant temps d’introduire les viandes, les poissons et les œufs.

Les quantités sont très faibles au début : 1 à 2 cuillères à café par jour suffisent à bébé pour commencer.

Les féculents qui regroupent les céréales (blé, riz, maïs, …), les légumineuses (haricots blancs, fèves, lentilles, pois chiches,…) et les pommes de terre peuvent lui être proposés aussi maintenant. Ils sont généralement mélangés avec des légumes pour épaissir les purées au départ, et en petites doses.

Concernant les légumes secs (ou légumineuses), leur composition permet tout à fait qu’un bébé les découvre dès 4/6 mois. Il suffit qu’ils soient bien cuits et bien mixés. Après 1 an, l’idéal est qu’il en consomme, comme les adultes, 2 fois/semaine.

A côté de tout cela, le lait maternel ou infantile doit toujours rester très présent. A cet âge un bébé a encore besoin d’environ 500 ml de lait/jour.

Faites évoluer les textures

Dès 6 mois, les textures peuvent évoluer et devenir plus épaisses. A partir de 7-8 mois, les purées peuvent être écrasées à la fourchette jusqu’à être en petits morceaux. Dès qu’il peut prendre avec la main puis avec deux doigts, l’enfant peut alors manger seul des morceaux bien fondants (bâtonnets de légumes bien cuits par exemple). L’idéal, pour qu’il ne se fatigue pas trop et mange suffisamment, est de compléter ce qu’il prend seul par un peu de purée du même légume.

Certains signes permettent de savoir si votre enfant est prêt à changer de texture : il avale sans problème les purées lisses et épaisses, il tient sa tête et son dos droits dans la chaise, il essaye de mâcher quand il porte quelque chose à la bouche ou il est capable de tenir un aliment et de le porter à sa bouche.

Mettez de l’huile et évitez les assaisonnements

Il n’est pas nécessaire de mettre du sel ou du sucre, même si ses purées vous paraissent fades !  Par contre, il est indispensable d’ajouter dans toutes ses purées de légumes, là aussi dès le début de la diversification, 1 à 2 cuillères à café d’huile (de colza ou de noix), ou de crème fraîche entière ou un peu de beurre. Et changez régulièrement ! Cela concerne les plats fait-maison mais aussi les préparations du commerce destinées aux bébés et qui n’en contiendraient pas.

Pensez à lui donner à boire

Pour les boissons, l’eau reste toujours la seule boisson dont bébé a besoin. Il faut donc lui proposer à boire au cours des repas et cela dès le début de la diversification. Cela peut être de l’eau du robinet [1] (si sa qualité de permet) ou de l’eau en bouteille (avec une mention ou un logo précisant qu’elle convient aux bébés).

Pour cela, il est conseillé d’utiliser un verre le plus tôt possible. Cela peut être un verre adapté aux jeunes enfants ou un verre en plastique. Au début, votre enfant aura besoin de votre aide pour tenir le verre et le lever afin qu’une petite quantité d’eau arrive dans sa bouche. Mais vous verrez que rapidement, il comprendra comment faire tout seul !

Patientez un peu …

Bien qu’il grandisse vite, certains aliments ne sont toujours pas adaptés à votre enfant. L’idéal est par exemple d’éviter autant que possible les plats préparés pour adultes comme les lasagnes, hachis parmentier, … Ils sont trop riches en sel, en sucres, en protéines (viande) et en “mauvaises” graisses pour le jeune organisme d’un enfant.

Et à cause de leur teneur en nickel, les produits à base de chocolats ne sont (malheureusement) pas adaptés à l’alimentation des enfants de moins de 3 ans. Mais pas de panique, il en consommera bien assez tôt pour apprendre à les apprécier et en profiter avec vous, raisonnablement !

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